Lieux à visiter

Tout d'abord, évidemment,la ville de Gaoua les sites et monuments :

-         le musée des civilisations du sud-ouest
( le musée du poni).

-          l'écomusée d'Obiré.

-         les ruines de Loropéni.

La ville de Gaoua

Capitale du pays lobi, Gaoua dont le surnom est  cité des collines car construite  sur un ensemble de collines et de dépressions.

Chef-lieu de la Province du Poni  c’est le point de départ idéal pour visiter la région.

Une visite s'impose au Musée ainsi qu'au marché.

Le marché de Gaoua : très animé, Alors qu'en pays lobi les marchés se tiennent tous les 5 jours, celui de Gaoua à lieu chaque dimanche.

Le Musée du Poni

Perché sur une des nombreuses collines de la ville, dans l'ancienne demeure de l'administrateur colonial, le musée de Gaoua est né grâce à Madeleine Père, assistante sociale et sociologue française qui consacra plusieurs décennies à l'étude de la société Lobi.

Le musée comprend trois salles d'exposition. La première dédiée à l'univers de la femme, la seconde à celui des hommes tandis que la dernière met en scène les rites funéraires et le culte des ancêtres. De très belles photographies, prises par Arnold Heim en 1934 et par Henri Labouret constituent un témoignage précieux sur la société traditionnelle lobi.

L’écomusée d'Obiré,

Sanctuaire des rois Gan ,témoin de la chronologie historique des différentes dynasties royales qui se sont succédées depuis l'arrivée des Gan sur le territoire actuel.

Les ruines de Loropéni.

L’origine de ces ruines n'a pu être déterminée avec certitude.. Situées dans une zone aurifère, on pourrait penser qu'elles sont liées à l'exploitation de l'or. Demeure de négriers pour esclaves sans valeur marchande ? Le mystère reste entier.

trouvées à leur arrivée ils les appelent les "maisons du refus" car ils refusèrent toujours de s'y installer.

De formes orthogonales, elles s'inscrivent dans un rectangle d'environ cinquante mètres sur quarante. Aujourd'hui livrés à la végétation, les murs, épais de 1,5 m. à la base), s'élèvent sur une hauteur de 6 ou 7 mètres.


Mais aussi :


Le marché de l'or à Doudou (à 14 kms de Gaoua) : C'est un marché qui se tient tous les cinq jours. Il est essentiellement animé par des femmes, car en pays lobi, il est strictement interdit aux hommes d'exploiter l'or, par contre, les femmes n'ont pas le droit de porter d'or sur elles.

 

Les marchés traditionnels: particulièrement intéressants, ceux de Bouroum-Bouroum en pays lobi (sculptures, vannerie, poterie, de Diébougou en pays birifor (poterie, vannerie) et de Dano en pays dagari (poterie, tissage).

 

Un habitat fortifié : Habitat dispersé, éloignés les unes des autres, les maisons lobi ne forment pas d'agglomération. Ce sont des habitats-forteresses caractéristiques des traditions guerrières lobi. Composé d'un seul bâtiment construit en banco avec comme seule ouverture la porte d'entrée. La sukala abrite toute la maisonnée: hommes et animaux domestiques. Mal éclairé, l'intérieur est perpétuellement plongé dans la pénombre.

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La maison d'un devin : Cette sukala témoigne de l'importance accordée à la divination. Après avoir traversé un dédale de pièces obscures et enfumées, on arrive à la case des ancêtres où officie le devin. Assis à même le sol, le devin, à l'aide de cauris ou d'osselets, lit l'avenir et répond aux préoccupations des consultants (fécondité des femmes, état des pluies, des récoltes, chance de réussite d'une entreprise…)

 


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